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La beauté est toujours offerte au-delà de ce qui est bon ou vrai. Indépendamment de ses explications. Certaines personnes que j’aime se méfient constamment des belles choses, surtout dans le domaine de l’art contemporain, comme si elles étaient trompées. Elles ont raison, comme me le rappelle un nouveau regard sur l’art brillamment tentant de Valérie Belin, on ne peut jamais soustraire le mensonge de la beauté. Cette leçon candide s’impose si doucement que, en regardant ses mannequins parfaits qui vous regardent, ou en les confondant avec ses China Girls, vous voulez croire que quelque chose parmi tous ces sosies étranges ou ces culturistes étrangement brillants, ces cristaux et ces bouquets est réel, dep eur que la prétendue minceur de la beauté ne vous laisse trop epu de choses auxquelles vous accrocher. Mais Valérie m’a appris (comme Oscar Wilde ou Claude Cahun) que certains mensons ne sont pas faux du tout, que certains masques sont tout ce que nous portons. Il suffit de regarder ses phptographies assez longtemps, et ne pas clignez les yeux.

Valérie Belin, Noam Gal