“Ă€ Avignon, « Outremonde » dĂ©gage un sentiment similaire de solitude : ThĂ©o Mercier place son public comme face aux derniers survivants d’un cataclysme qui aurait emportĂ© l’espèce humaine.
Le groupe Ă©volue dans une enfilade de galeries autour de larges sculptures de sable. L’une d’elles est une fenĂŞtre gothique qui s’affaisse—ou plutĂ´t se dissout—dans l’amas meuble de sable sur lequel elle repose. Sur sa partie supĂ©rieure, elle retient sa forme en ogive et ses ornementations mais Ă y regarder de plus près, son ouverture est murĂ©e. A proximitĂ© sont disposĂ©e deux sphères au noir mat inquiĂ©tant qui tranchent avec le beige des constructions de sable. Dans une salle contiguĂ«, un gigantesque pied, de 2 mètres de haut et 2,5 de long, trĂ´ne comme une relique archĂ©ologique au destin fragile. Face Ă lui, un chien de sable veille.”