Dans ses Ĺ“uvres, Mimosa Echard fait fi des classifications traditionnelles et concilie des facettes opposĂ©es. Artiste plutĂ´t intuitive, elle a un sens aigu des matĂ©riaux et les combine de manière passionnante. Au-delĂ de leur vigoureuse prĂ©sence matĂ©rielle, ses Ĺ“uvres sont animĂ©es d’une puissante Ă©nergie souterraine. De la sublimation en quelque sorte. L’idĂ©e de contagion est Ă©galement prĂ©sente. Dans ses Ĺ“uvres Je ressens souvent un Ă©quilibre prĂ©caire entre le sĂ©duisant, voire l’Ă©rotique, et le laid, le repoussant et le lugubre. (…) Mimosa Echard propose des associations sans logique, mĂ©lange et combine jusqu’à obtenir une contradiction, une ambivalence ou un paradoxe. On retrouve un lien avec l’intĂ©rieur et l’extĂ©rieur du corps humain et les fluides corporels. La pellicule rose, Le camping, le sol dur, la nausĂ©e tous les matins, les règles (2020), spĂ©cialement rĂ©alisĂ©e pour Fluid Desires participe de cette idĂ©e, mais annonce aussi une nouvelle direction.